Photo d'orage - éclair sur un arbre

Les orages (suite)

Comportements à avoir pour éviter d’être victime de la foudre

Aucune région du monde n’est à l’abri de la foudre. Même si celle-ci se manifeste plus fréquemment dans les régions tropicales, elle ne manque pas de frapper dans les autres parties du monde. Les décharges d’électricité atmosphérique dans le monde sont assez élevées, car on estime à 50 000 le nombre d’orages qui s’abattent sur la terre chaque jour. Sur le territoire français, ce sont les régions comme les Alpes et la Corse qui sont les plus exposées à la foudre.

Mais on doit être rassuré. L’homme a trouvé une solution pour se protéger efficacement contre la foudre. Depuis 1752 en effet l’américain Benjamin Franklin a inventé le paratonnerre qui sert à préserver les habitations humaines des décharges électriques négatives déversées par les cumulo-nimbus dans la nature. Le procédé assez simple consiste à piéger la foudre en orientant sa chute vers un dispositif qui la canalise dans le sein de la terre. Les habitations susceptibles d’être touchées par la foudre dans les grandes villes sont ainsi protégées. Par conséquent, il est presqu’impossible de se faire foudroyer chez soi.

Cependant, quand on se fait surprendre par un orage, on ne doit pas chercher à se cacher sous un arbre. On s’éloignera des pylônes ou des grandes machines agricoles. Ce ne serait pas une bonne idée non plus de se mettre sous un hangar métallique. Les abords immédiats des cours d’eau sont également des points de chute potentiels de la foudre. On les évitera donc. Enfin, on s’abstiendra, si l’est à la campagne, de se retrouver sous une grotte au cours d’un orage.

Situation par rapport à un orage

Les éclairs et le tonnerre sont les signes perceptibles d’un orage. Pour savoir à quelle distance un orage se prépare par rapport à une position géographique, on peut effectuer un petit calcul. Tout le monde le constate assez souvent : les éclairs se rendent visibles avant qu’on entende le bruit du tonnerre. La raison en est bien simple : la vitesse de la lumière est nettement plus élevée que celle du son. Sachant que la vitesse du son est de 337 mètres par seconde, on peut calculer la distance approximative d’un orage en relevant le temps qui sépare la vue des éclairs de la perception du bruit.

À supposer qu’on constate que cinq secondes séparent les l’éclair et le son, la distance de l’orage sera alors 337 m x 5, ce qui donne 1685 mètres, soit un peu plus d’un kilomètre et demi. La meilleure manière d’obtenir la même information sans s’adonner à des calculs de petit savant est de se faire renseigner par les services de la météo. À cet effet, plusieurs moyens sont à la disposition du public.




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